mercredi, novembre 26, 2008

Une médaille avec Edouard Branly dessus

Il y a tout juste une semaine, le Comité d'histoire de la radio me remettait son "Prix grand public pour 2008". Belle récompense, belle issue pour cette aventure auriculaire, commencée il y a bien longtemps. Pas mal de compagnons de route du livre, et acteurs de celui-ci, étaient là : Vincent Labaume, Guy Senaux, Michèle Gallou, François Jouffa, Pierre Saka, Jean-Pierre Farkas... Sans compter les mails des uns et des autres reçus les jours précédents.

Le prix "Recherche" est allé à Thierry Lefebvre pour son excellente Bataille des radios libres, éditée comme L'Oreille chez Nouveau Monde. Carton plein pour la maison de Yannick Dehée, donc !

mardi, septembre 30, 2008

Quoi d'autre ? (Fin du blog)

Trois ans et demi autour de l'oreille, ça fait un beau parcours. Qui se termine là. Le présent blog s'arrête aujourd'hui. Sans doute y reviendrai-je une fois ou l'autre, mais ce sera rare.

Il y a un an, je terminais la rédaction de L'Oreille en coin, une radio dans la radio. J'étais entre les relectures et les coups d'oeil sur la maquette. Belle excitation, accouchement inédit pour moi. Depuis, le livre a fait son chemin, il existe toujours, le coffret de CD aussi. Ils ont rencontré des lecteurs, des auditeurs, et je les ai parfois accompagnés dans ces rencontres. Il fallait bien prolonger ces moments-là avec ce carnet en ligne. Mais cela fait déjà longtemps que les notes s'espaçaient. Je termine par une rafale de trois, comme pour rattraper le ralentissement.

J'espère néanmoins que cette réserve de sons, d'images, de textes, qui forment finalement aussi une histoire, parallèle et complémentaire au livre, durera encore un petit moment.

Evidemment, il y a d'autres projets, qui apparaîtront en temps voulu. Le premier d'entre eux, à peine cette oreille refermée, c'est le lancement d'un autre blog, intitulé Foules électroniques. Je vous y attends amicalement. On y cause de web et de son. "Quoi d'autre ?", dirait George.

[Complément du 4 octobre : Guy Senaux, qui fut ingénieur du son à L'Oreille en coin pendant 18 ans, et qui m'a beaucoup aidé pour l'élaboration du livre et du CD, a son espace sur le web : www.guysenaux.com ! Allez-y donc, c'est aussi le site d'un amoureux défenseur du son, et d'un des grands spécialistes du son multicanal. Et voyez les deux vidéos de son départ à la retraite du 21 juin 07, qui était un vrai show auriculaire, porté par la voix de Patrick Burgel. Il y a aussi le salut à l'artiste par Daniel Mermet, dans Là-bas si j'y suis, illustré par quelques photos de l'époque...]






lundi, septembre 29, 2008

L'avventura 2008

Des extraits du coffret de CD ont été repris il y a un peu plus de 10 jours par Serge Llado, musicien et chansonnier, dans l'émission de Laurent Ruquier sur Europe 1. C'était totalement inattendu. SL a pioché, avec raison, dans l'interview qu'on y trouvait du jeune député-maire de Neuilly de l'époque (1989). Il y a trouvé de quoi monter un dialogue imaginaire entre Carla B. et Nicolas S.
Voilà qui permet de donner un petit éclairage supplémentaire au coffret des 4 CD, et donc indirectement au livre. Merci à lui pour ce clin d'oeil !





L'Oreille comme un esprit

La note précédente trouve un écho noir sur blanc dans le dernier numéro de Texto, le magazine interne de Radio France. L'image est ci-dessous et confirme, dans les dernières lignes concernant France Inter, la référence contemporaine que constitue L'Oreille en coin. La longévité explique-t-elle, à elle seule, le fait de marquer les esprits, le lien si longtemps tenu, apparemment, avec l'auditeur ? Mélange de chance et de mathématique, la postérité reste étonnante, quel que soit l'endroit où elle s'applique. Dans ce texte, "l'emblématique" Oreille en coin apparaît comme un mot de passe connu de tous. Alors que, paradoxalement, cette émission a été tellement protéiforme que chaque auditeur peut en avoir une image (!) différente. L'Oreille comme un esprit, Zeitgeist aux contours mouvants donc adéquats, une présence dans ce début de saison...





mercredi, septembre 03, 2008

Retour en symbole

Trouvé sous la plume d'un journaliste relatant la conférence de presse de rentrée de France Inter (Le FilRadio.fr), ces paroles du directeur Frédéric Schlesinger à propos des émissions de Rebecca Manzoni et de Philippe Colin qui ont lieu désormais le samedi et le dimanche : "Ces deux heures consécutives d'émissions identitaires sont voulues aussi comme un clin d'oeil à notre histoire et un hommage à L'Oreille en coin".

mercredi, juillet 30, 2008

"Il faut tout faire soi-même"

La dernière livraison des Cahiers d'Histoire de la Radio évoque l'année 1938 en radio. Et dans la revue de livre en fin de cahier, L'Oreille en coin, une radio dans la radio a droit à une critique commentée. Critique précise. Guy Robert, qui connaît l'histoire au moins partiellement de l'intérieur pour avoir réuni, au micro de Madeleine Mukamabano, l'équipe du dimanche matin en 1986, y relève une erreur, ou disons une assimilation un peu rapide : celle qui fait de Pierre Schaeffer et Jean Tardieu les codirecteurs du Club d'Essai. Alors que, écrit-il, le Studio d'essai de Schaeffer (1943-1944) et le Club d'Essai de Tardieu (1946-1954) sont deux périodes distinctes. Dont acte !

Intéressant de lire le blog de Serge Toubiana, au moment de la diffusion de ses "Grandes traversées" consacrées à François Truffaut en ce moment tous les matins sur France Culture. Citation d'un des derniers posts : "J’adore la radio. On y jouit d’une liberté incroyable, l’outil est à portée de main, à portée de voix. Mais il faut tout faire soi-même." C'est toujours bien de lire des propos sur la radio par des gens qui ne sont pas, à la base, des gens des radio (bien que ST connaisse bien ce média). Dans ce court extrait, on trouve sans doute un attrait essentiel de la radio, qui fera qu'on continuera toujours d'en faire, sous une forme ou une autre. Au-delà de la magie du son, de l'évocation, de la souplesse de l'écoute, de l'invention du montage, du plaisir du mixage réussi, c'est ce côté marginal, bricolé (même si c'est bricolé professionnellement et avec méthode) qui demeure. "Il faut tout faire soi-même", eh oui, heureusement. Belle synthèse.

mercredi, juillet 23, 2008

L'Oreille téléchargeable

Le hasard me fait tomber sur un site que je ne connaissais pas : qobuz.com. Et que peut-on faire sur qobuz.com qui intéresse ici ce blog ? Ecouter les plages du coffret de 4 CD Oreille en coin, qui est paru en même temps que le livre. En tout cas, écouter des extraits. Et tout télécharger. Soit d'un seul coup les 4 heures d'archives, soit les plages des disques... à l'unité ! Je découvre ça sans qu'on m'en ait parlé, mais bon, pourquoi pas. L'Oreille est donc téléchargeable !

Du retournement de situation et des coups de théâtres ultérieurs

Il semblerait que le problème des images et des sons soit au moins temporairement résolu. Reste à transformer le temporaire en définitif (je parle du blog, pas de la vie en général, non seulement ce serait ambitieux, mais en plus je n'ai vraiment pas le temps).




lundi, juillet 21, 2008

Interruption des images et des sons

Coup de Trafalgar, coup de Jarnac, coup en douce, coup de pied de l'âne... Free, chez qui j'héberge mes fichiers sonores et mes images depuis les débuts de ce blog, soit depuis plus de 3 ans, a fermé mon serveur personnel sans prévenir (thbaumg.free.fr).
J'échange en ce moment, depuis plusieurs jours, de longs et pénibles mails avec le service d'assistance à distance sans qu'une solution soit trouvée pour l'instant.

La raison invoquée : Free traque les serveurs qui ne sont pas destinés à entretenir une vraie "page perso" Free. Les serveurs qui sont de simples "réserves" sont radiés. Etonnant pour un service intitulé "ftp perso", au sein d'une société qui s'appelle... "Free" !
Je vais essayer de récupérer tout ça. Mais quoi qu'il en soit, il faudra tout réherberger et rediriger, et sans doute entrer dans le code html de chaque message pour intégrer la nouvelle adresse. Vaste travail. Quelques images récentes surnagent, que j'avais hébergées sur Blogger.

En tout cas, c'est un bel exemple du pouvoir des petits rois d'internet : moteur de recherche, gérant de pub ou, en l'occurrence, fournisseur d'accès. Où l'on se rend compte qu'en plus d'offrir (et donc de maîtriser) une offre "Triple Play" (internet + téléphone + télé), il y a les bonus, dont ces espaces de serveur. Que Free, manifestement, manipule sans vergogne et sans prévenir. Sacré pouvoir sans contre-pouvoir. En me baladant sur des forums, je me suis bien rendu compte que j'étais loin d'être la seule victime de ce comportement finalement assez policier.

J'espère qu'une solution pérenne sera rapidement trouvée, mais plus les jours passent moins j'y crois.

samedi, juillet 05, 2008

Numéro 23

On va croire que je suis payé par eux (cf. le post du 5 mai). Mais même pas. La décidément excellente revue MédiaMorphoses, éditée par l'INA et Armand Colin, se penche dans son dernier numéro (#23) sur la radio et la parole. Et voilà pas que dans la bibliographie commentée par Jean-Jacques Cheval, du GRER, qui a piloté ce gros dossier, il est question de L'Oreille en coin, une radio dans la radio. Quelques mots qui font vraiment plaisir, pourquoi le taire ?






Ajoutez que les Audioblogs d'ARTE Radio, qu'on a mis sur pied il y a bientôt deux ans avec Simon Oualid puis Julien Bourgeais, apparaissent sous la plume de Christophe Deleu dans le même numéro... Bref, belle satisfaction que ce numéro riche. Et pas seulement pour ces deux occurrences, soyons bien clair !
L'autre dossier du numéro concerne Max-Pol Fouchet - rien à voir. Cela me fait penser à des passages du site-blog d'Hubert Nyssen, le fondateur d'Actes Sud, qui fut son ami.

Je profite de ce message pour signaler la parution, chez Nouveau Monde, du livre de Thierry Lefebvre La Bataille des radios libres (il a par ailleurs codirigé le numéro de Médiamorphoses sur mai 68, on n'en sort pas !). Ci-dessous, le widget sur lequel cliquer pour savoir si vous pouvez le feuilleter chez un libraire près de chez vous...

dimanche, juin 29, 2008

La radio sur la radio

Je reprends une note laissée dans un coin. Autour de l'idée de faire de la radio sa propre vedette. Comme la télé le fait pour elle-même depuis longtemps. Ou comme le cinéma, où l'on a érigé le film sur le film en un genre en soi.
Au-delà de ça, la radio est dans la bonne période (vieux média mais art jeune) pour qu'on commence à construire sa mythologie, ses figures légendaires... Et qu'on dépasse les 2 ou 3 références usées habituelles, devenues caricaturales à force d'être répétées (genre Orson Welles et La Guerre des Mondes). Enrichir la radio dans le sens commun.




Voilà un extrait DU film qui vient à l'esprit quand on parle de "film dans le film" : La Nuit Américaine, de Truffaut. Manière aussi de remarquer la truffaldite qui (re)fait surface ces derniers temps, sur les ondes de FC en particulier. JF Stévenin chez Frédéric Mitterrand a longuement parlé de lui. L'Atelier de création qui rediffuse le très intriguant "Journal d'Alphonse" d'Elisabeth Butterfly. Et la série d'été annoncée... La postérité comme une vague.



lundi, juin 23, 2008

A l'instant sur nos téléscripteurs

Ça vient de tomber :

"Denis Cheissoux, lauréat du Grand Prix des Radios francophones publiques

Les Radios francophones publiques ont décerné le 11 juin leur premier Grand Prix sur le thème de l’environnement à « CO2 mon amour », pour l’émission du 17 novembre 2007, qui avait notamment consacré un reportage à l’Ile de Quéménès, dans le Finistère.
Ce prix récompense la pertinence, l’humour et la liberté de ton de ce magazine de nature et l’environnement, créé en 2000 et diffusé le samedi, à 14h sur France Inter.
Scientifiques, philosophes, politiques, naturalistes, créateurs et membres d’associations apportent leur contribution au débat proposé par Denis Cheissoux et sa bande de convaincus « non intégristes » : Jean-Marie Pelt, Nathalie Fontrel, Jean-Pierre Raffin et Elisabeth Laville.

Collaborateur de France Inter depuis 28 ans (« L’oreille en coin », « L’as-tu lu mon p’tit loup », « Hexagonale poursuite », « Chassez le naturel », « Tout s’explique »), Denis Cheissoux traite des questions d’environnement depuis 17 ans. Il est également membre des Journalistes Ecrivains pour la Nature et l’Environnement et Président de la Commission Nationale de Terminologie de l’Environnement."

Félicitations au lauréat !
(Dans la dernière, parmi les invités : l'excellent Patrick Viveret, qui défend à nouveau l'idée de mesures de la croissance autres que le PIB... Toujours écoutable/ podcastable.)

mardi, juin 10, 2008

Patrick Burgel is back in Paris

C'était l'homme aux 150 voix des 15 premières années de L'Oreille en coin, l'imitateur et comédien attitré des dimanches matins. Son départ de l'émission, en 1984, a ouvert l'ère des successeurs. Ils ont été 13 en six ans, à donner de leurs voix successivement pour le remplacer ! C'est dire les capacités de l'homme.




Depuis, ses pieds n'ont jamais quitté les planches. Et justement, ces temps-ci, il prépare son retour à Paris. Il y donnera son spectacle "Imaginer donne la migraine", au théâtre de Ménilmontant à partir du 12 juillet. On peut déjà en voir des extraits sur son site repensé, refondu, ravalé tout récemment. On y trouve aussi son parcours, ses photos, ses livres (nombreux)...

Je sais qu'il avait été déçu du coffret de CD Oreille en coin. Effectivement, j'avais choisi, pour le CD du dimanche matin, de me concentrer sur une seule émission, datant de l'après 1984 (époque marquante où les hommes et femmes politiques étaient invités aux côtés des chansonniers). Et donc, si Patrick Burgel (et son histoire) sont bien présents dans le livre, il est absent des CD. Injustice, maladresse, sans doute. Il m'en a fait la remarque mais n'en a pas pris ombrage. Ci-dessous un tout petit extrait de ce qu'il a fait L'Oreille. J'en mettrai bientôt d'autres.







Tiens, un lien au passage, relayé récemment par Patrick Burgel et auquel je donne à mon tour un écho, vers le site des films de Pierre Etaix, où vous trouverez une pétition réclamant la ressortie des films du clown cinéaste dessinateur Etaix, privé des droits d'exploitation et de diffusion. C'est là.

lundi, juin 02, 2008

Dans les pages

Je lis quelques passages du livre "J'en ai tant vu", souvenirs signés de l'ancien sénateur PS Claude Estier, et je tombe sur le passage suivant :

Estier a été le premier invité de gauche de L'Oreille en coin du dimanche matin, et il a été plusieurs fois invité en six ans d'émission avec les politiques. Le fait qu'il cite jusqu'au nom du producteur, Jean Garretto, pourtant muet puisque réalisateur et non animateur, signifie peut-être qu'il considère l'importance de l'émission. Quoi qu'il en soit, le simple souvenir, déjà, en est la marque.



mardi, mai 27, 2008

Sait-on jamais

J'apprends à l'instant, par un coup de fil sympathique, que L'Oreille en coin, une radio dans la radio est autorisé à concourir au prix de l'Inathèque de France. C'est pas une bonne nouvelle, ça ? Allons-y donc.

vendredi, mai 16, 2008

Mitterrand aussi

Peut-être vous souvenez-vous d'un blog qui avait fait un peu de bruit dans Landernau et sa banlieue, à l'époque de la campagne présidentielle l'année dernière. Quelque(s) facétieux avai(en)t ouvert un blog signé François Mitterrand. Blog toujours accessible, et nourri au jour le jour de notes ironiques, cruelles et plutôt bien écrites sur l'actualité du moment. L'ancien président ne perdait rien de son flegme ni de sa méchanceté. "Je ne vous quitterai pas", avait-il dit avant de calancher. Dont acte.
Depuis plusieurs mois, les notes du blog se faisaient de plus en plus rares. En fait, le ou les auteur(s) gardaient l'essentiel de leurs commentaires pseudo-mitterrandiens en prévision d'un livre qui vient de paraître (voir ci-dessous). Et p.78, on lit à la date du 28 septembre 08 : "J'aime écouter les émissions d'une station à l'autre, les comparer, les jauger. Il y a trente ans, je le confesse, j'inclinais pour L'Oreille en coin. Ces derniers temps, le samedi et le dimanche midi, je suis devenu un assidu de Pierre-Louis Basse sur Europe 1 (...) et puis j'essaie d'écouter le plus souvent possible On refait le monde sur Radio Luxembourg. Je n'y retrouve pas tous les jours le ton de L'Oreille en coin, encore que certains intervenants nous gratifient parfois de discours distrayants (...)". En voilà, une information ! ;-)



lundi, mai 05, 2008

On air

Dans La Fabrique de l'Histoire, en ce moment même, passent la voix de François Jouffa et celle de José Artur. Emmanuel Laurentin ouvre une semaine de documentaire intitulée "Radio 68 : le printemps des ondes". José Artur parle du Pop Club (Inter) et François Jouffa de Campus (Europe 1), auquel je consacre quelques lignes dans le livre. Si vous avez raté l'émission c'est réécoutable et podcastable ici.



A mettre en parallèle du n° hors-série de la revue Médiamorphoses (INA/ Armand Colin) sur "Les empreintes de Mai 68", où l'on trouve entre autres un article de Cécile de Kervasdoué sur Michel Lancelot, personnage encore méconnu, qui a pris la succession de François Jouffa sur Campus.

samedi, avril 26, 2008

Cabu 68

Le livre de Laurence Garcia, dont je parle dans une note précédent, va paraître le 5 mai. Composé essentiellement de rencontres entre Cabu et différents acteur de 68 et de copains à lui, sur le sujet de 68. C'est un beau bouquin, une belle mise en page, bichromie, plusieurs entrées différentes, une écriture vivante.

Quand j'avais croisé les deux protagonistes à l'oeuvre, dans un restau près de la rue Turbigo, je me disais que c'était une bonne idée, ces rencontres itinérantes autour de Cabu et de 68. Malheureusement, le livre arrive après un tombereau de parutions autour de 68. Il garde quand même aujourd'hui son originalité, mais j'ai peur que tous les lecteurs intéressés par la période passent bêtement, par lassitude, à côté de celui-là...




Evidemment, j'ai lu avec un plaisir particulier (et revécu) la conversation à laquelle j'avais assisté entre Cabu, Wolinski et Cavanna, et que Laurence Garcia animait et relançait micro en main (bien qu'il se soit agi d'un livre, elle enregistrait tout... Y aura-t-il une version radio ?)

A la date du 29 novembre 07, Laurence Garcia écrit : "Cabu, Wolinski et Cavanna ont toujours la même place dans la cantine du coin, chacun sait ce que l'autre mange, Cabu commande la bière de Cavanna sans même le lui demander. Il y a trois chaises disponibles pour qui veut partager un bout de nappe, de la bande de Charlie ou des amis d'amis de passage. Table ouverte autour d'un Cavanna d'humeur très friponne, d'un Wolinski pressé et d'un Cabu égal à lui-même". Ce jour-là, une des chaises était pour moi : "Les amis d'amis de passage", ça doit être pour ma pomme. J'ajoute qu'en entrant dans la "cantine", Cavanna qui entre croise Patrick Rambaud qui sort. Deux beaux géants de la presse "différente" (anticonformiste, radicale, underground chacun à sa manière), Charlie-Hebdo et Actuel, se tapent sur l'épaule, dans l'ex-quartier de la presse mainstream à grand tirage. Et finalement, ceux qui y sont restés, c'est eux.

Question subsidiaire : mais pourquoi ce livre est-il édité dans la collection Actes Sud BD ? Certes, il est bel et bien illustré, mais nulle trace d'art graphique séquentiel à tendance narrative, dans le sens communément entendu... C'est pas de la BD, quoi. Bon, je dis ça juste pour un dire un truc.



vendredi, avril 18, 2008

Terrain d'essai

Suite au message précédent, je tente d'aller plus loin et de placer un "widget" officiel de Place des libraires. Après contact téléphonique et mail avec eux j'ai la bonne ligne de code... Et voilà le ouidjette...

lundi, avril 14, 2008

Click and buy

C'est de l'option, ça, Monsieur ! A l'instant, dans la colonne de droite du présent blog, je viens de poser deux liens illustrés vers le site Place des Libraires.fr, pour que les curieux puissent savoir si la librairie en bas de chez eux propose le livre ou le coffret de CD. Le lien permet aussi de voir si la commande qu'on a faite auprès d'un libraire est bien arrivée. Tout ça pour garder le contact avec des vrais libraires en os et en chair.

Ce n'est pas ici, ah non, que vous trouverez des liens vers Amazon ou Fnac !

vendredi, avril 04, 2008

La pêche !

Clin d'oeil : les hommes changent, mais les principes restent. Ci-dessous un lien vers un article de La Croix autour de "La Chanson du dimanche", fameux (et déjà ancien, à l'échelle temporelle du web) buzz rigolo. C'est le titre de l'article qui me fait poser ce lien ici.

jeudi, mars 27, 2008

Dans la Malle

François Angelier a consacré sa Malle des Indes, sur France Culture, à L'Oreille en coin, samedi dernier. Bel endroit pour L'Oreille. Chaque semaine un auteur populaire, un héros toqué, ou quelque obsessionnel poétique d'une époque mal connue en est la matière... C'est toujours en écoute, toujours en podcast à l'heure où nous mettons sous presse.

Malle des Indes (la)

vendredi, mars 14, 2008

Une histoire collective

On parlait ce matin dans Place de la Toile du site tout nouveau Place des Libraires. Il permet, à partir d'une recherche de livre, de savoir dans quelle librairie (indépendante) vous devez vous rendre. Evidemment, j'ai testé ça sur L'Oreille en coin ! Résultat satisfaisant.

Coup d'oeil à "68, une histoire collective", dirigé par Philippe Artières et Michelle Zancarini-Fournel, aux éditions La Découverte. Je m'étais pas mal plongé dans l'ambiance de la Maison de la Radio au moment de mai 68, puisque Garretto et Codou avaient lancé TSF (premier nom de L'Oreille en coin) en mars de la même année.
Emmanuel Laurentin a écrit un chapitre du livre, intitulé "Le transistor : à l'écoute de la rue". Et il y fait mention de Guy Bégué (le directeur qui a eu l'idée de faire du week-end une vitrine du savoir-faire intelligent du service public) , et de Codou et Garretto. Les voilà donc officiellement entrés dans l'histoire collective de 68 (et après) !

en savoir plus

vendredi, février 15, 2008

L'Oreille est dans le zaziecoin

Un membre du Zazieweb (fameuse communauté de "e-lecteurs") s'est fendu d'une critique de L'Oreille en coin, une radio dans la radio. Et plutôt que d'en faire ici des tartines (de remerciements), je la reproduis partiellement avec un lien vers le texte complet en fin de paragraphe. Ça fait plaisir d'être ainsi lu !


"Je crois que je suis un veinard car si j'ai beaucoup regardé la télé, j'ai au moins autant passé de temps collé à un poste de radio et branché sur France Inter en particulier. Je ne sais plus à partir de quand j'ai écouté régulièrement "L'oreille en coin" mais une fois découvert, je n'ai plus décroché.

Il y a quelques émissions dans l'émission qui ne m'ont laissé aucun souvenir (comme JJMS ou "Les malheurs de Muller", qui n'avaient pas l'air de voler bien haut) mais sinon, j'étais accroc aux voix de Claude Dominique, Kriss Graffiti, Daniel Mermet, Robert Arnaud, Gérard Sire...

Car "L'oreille", c'était d'abord des voix, des sons, des couleurs ambiantes, souvent magnifiquement mis en onde par le grand Yann Paranthoën. Ce n'étaient pas de simples "animateurs" mais de véritables conteurs-passeurs. Des griots.A la tête de cette émission, Jean Garretto et Pierre Codou, un duo très inventif qui avait déjà lancé quelques opérations culottées dès les débuts de la Maison de la Radio et qui va couver avec amour une troupe de jeunots aussi turbulents que créatifs. Ce n'est pas sans rappeller l'aventure du journal Pilote chapeautée par Goscinny et Charlier dont "L'oreille en coin" aurait pu détourner le slogan avec "une radio qui s'amuse à réfléchir".

Au-dessus d'eux, un autre grand personnage de la radio jouera un rôle primordial : Roland Dhordain. Si il prit ses fonctions alors que l'émission existait déjà, il donna carte blanche aux deux producteurs. Le nom de Dhordain rappellera sans doute de bons souvenirs aux anciens auditeurs des émissions animées par Claude Villers. Jean Garretto et Pierre Codou (duo prématurément défait à la mort de Codou en 1981) furent comme Laurel & Hardy, Tintin & Haddock, Roux & Combaluzier. Très dissemblables et merveilleusement complémentaires. Le fils de paysan cévénol, bon vivant et chaleureux (Codou) et le marquis (?) italien, plus secret, parfois intimidant (Garretto). Tous deux obtinrent de concocter les émissions des week-ends sans avoir à rendre de compte à la hiérarchie, d'où l'expression "une radio dans la radio".

Avant d'avoir son titre définitif, "L'oreille en coin" s'est d'abord appellé "TSF 68" puis 69, 70, 71 et c'est vraiment à partir de 1971 qu'elle pris un rythme de croisière jamais tranquille. Car l'une des idées de Codou et Garretto fut justement d'éviter le ron-ron et si ils étaient sur le service public, pas question de s'encrasser dans les acquis. Ils feront tourner les animateurs, non pour les mettre en danger (bien au contraire, ils les paternaient affectueusement) mais pour donner plus de pep's.

Cela n'empêchera pas - enfin, de mon point de vue - que la partie "Oreille du dimanche matin" finira par ronronner. J'en avais déjà conscience à l'époque et aujourd'hui, je trouve que c'est la seule partie du week-end oreillard qui a mal vieilli avec ses invités politiques qui apprirent très vite à jouer les bons camarades de comptoir et à se présenter sous un jour agréable en amenant les produits de leurs départements sous les piques assez tendres des (sympathiques) chansonniers Horgues, Mailhot et consorts. Mais il est vrai que cette partie était liée à l'actualité donc moins tournée vers l'évasion et que son humour était nettement plus classe que ce qui s'entendait sur les autres radios où sévissaient Pierre Péchin et Philippe Bouvard. Dans les années 80, "Le tribunal des flagrants délires" de Villers, Desproges et Rego renouvellera le style. "L'oreille du dimanche matin" verra passer dans son équipe quelques petits jeunes prometteurs comme les frères Jolivet et Alain Chabat.

Mon pied auditif, je l'ai surtout pris les samedis et dimanches après-midi avec les récits africains de Robert Arnaut, les contes gourmands de Gérard Sire, le rayon de soleil Kriss Graffiti et son compagnon-complice Emmanuel Den (un duo flower-power qui entra dans l'équipe grâce à... Max Favalleli ! Comme quoi tous les vieux ne sont pas des vieux cons) et puis Mermet, Agnès Gribes, Katia David...

Chaque semaine, un plaisir renouvelé car ce n'était jamais la répétition de la précédente. Et puis quelle "mise en onde" novatrice, aux montages toujours surprenants, aux choix musicaux magiques ! Par la faute de Paranthoën et de son équipe, j'aurai beaucoup fait souffrir le lourd magnétophone hi-fi de mes parents (un Grundig TK 246, modèle 1970 qui ne résista pas aux changements de vitesses et aux inversions de bande) puis joué les tout petits reporters avec un mini-K7."

Lire la suite ici...

vendredi, février 08, 2008

De l'art et du bon vieux son

Et c'était comme si le livre avait créé une communauté invisible... Voilà des nouvelles de deux de ses membres.

D'abord, toi, internaute-lecteur, te voilà vivement engagé à visiter l'exposition de Vincent Labaume, à la galerie Loevenbruck. Elle s'intitule "Antéclips" (ce titre fait référence à une série d'émissions de Claude Dominique), elle court jusqu'au 18 mars. Essaye de la rattraper. Cela se passe à la galerie Loevenbruck à Paris, eh oui, toujours Paris. Rue de l'échaudé, qui, en l'occurrence, porte bien son nom.
En attendant, lis donc l'interview de VL dans le dernier Technikart. Une maigrichonne colonne, mais il réussit à y glisser une citation de Cavanna : "Quand on aime, on a toujours 20 ans. Mais quand on se branle, on en a toujours 12". Beau programme.

Vincent Labaume, L’histoire nu (extrait), 2007. Collage sur carton ; 25 x 30,9 cm.


Et puis j'ai échangé avant-hier quelques mots avec Florence Dartois, qui m'avait (énormément) aidé dans mes recherches sonores à l'INA. Elle travaille en ce moment sur mai 68, pour les événements radio qui se profilent (comme on peut s'en douter, puisque les journaux, les magazines, la télé, l'édition, les expos, les musées, les colloques, les sites... préparent l'anniv', pourquoi pas la radio, hein ?).

Il était communément admis, jusqu'à maintenant, que les archives sonores de la radio publique (la radio d'Etat) concernant mai 68 étaient pauvres, voire inexistantes, du fait de la grève suivie par les personnels de l'ORTF à cette époque. Eh bien les recherches de Florence Dartois, minutieuses et précises, repartant de la matière, battent en brèche cette légende. Il y a du son jusqu'au 4 juin ! Avec des notices d'archives parfois lacunaires, mais le travail de FD est en train de corriger tout ça. "Certains reporters prennent quasiment fait et cause pour les étudiants", m'a dit Florence. "A un moment donné, ils n'ont plus de moyens techniques, l'Etat confisque les voitures de la radio. Alors ils font des reportages par téléphone, ils s'installent chez des particulier, dans le Quartier Latin. Ils tendent leur micro par les balcons pour avoir le bruit des manifestations... Par hasard, j'ai même rencontré un ancien reporter, qui a été renvoyé de la radio après les 'événements'. Il venait d'être embauché deux mois avant. Jacqueline Baudrier [rédactrice-en-chef des journaux parlés de l'ORTF] l'a convoqué et, avant de lui montrer la porte, lui a lancé : 'Vous nous avez beaucoup déçus' !"
A suivre donc, vraisemblablement, pas mal de sons inédits dans quelques semaines, sur Inter et sur Culture...

lundi, janvier 28, 2008

NdE (Note de l'éditeur)

En réponse à quelques commentaires et mails laissés ici ou là, Yannick Dehée, patron des éditions Nouveau Monde, nous demande de passer la précision ci-dessous, ce que nous faisons bien volontiers !

"Chers amis de L'Oreille en coin,
Une fois n'est pas coutume, l'éditeur prend la plume pour vous répondre. Le livre de Thomas n'est PAS en rupture de stock. Il l'a été pendant 5 jours courant décembre, et nous avons immédiatement réimprimé. Hélas, certains libraires considèrent parfois qu'un livre qui a été en rupture de stock une fois et qui n'est pas une grosse vente chez eux ne mérite pas l'effort de repasser une commande (c'est du boulot!) ou tout simplement de revérifier dans leur base de données si l'ouvrage a été réimprimé. Après tout, 'y a trop de livres, madame, beaucoup trop' (réponse faite devant moi pendant les fêtes à un client d'une librairie de grande chaîne qui s'enquérait d'un titre un peu rare).
Heureusement, il y en a d'autres qui aiment ce livre et font des réassorts réguliers, je le vérifie chaque semaine. Moralité : si vous avez un bon libraire, gardez-le précieusement, choyez-le !"

Post-scriptum

En guise de post-scriptum à la note précédente, ce mail d'internaute/ auditeur reçu il y a quelques jours :
"Le hasard , la curiosité et une grosse dose de nostalgie m'ont fait taper L'Oreille en coin sur le moteur de recherche. Et là, miracle ... ! Sous mes yeux ébahis défilent ces noms qui ont bercé de bonheur et de plaisir une période de ma vie... Comme sans doute beaucoup de gens, j'avais l'impression que ces histoires, ces reportages, ces contes, étaient écrits pour moi seul... Sans parler de la simple magie auditive de ces voix.
Simple auditeur 'fanatique', j'avais eu la chance de rencontrer Claude Dominique. Avec un ami, nous lui avions envoyé une lettre pour lui soumettre un 'sujet' que nous pensions suceptible de l'intéresser. A notre grande surprise, elle nous invita à collaborer avec elle pour mettre en onde ce sujet. Son ouverture d'esprit, son humour, sa générosité, son immense talent, sa simplicité nous avaient vivement séduits. Puis nous nous sommes côtoyés pendant quelques années, lors de soirées amicales mémorables. Signé :
Philippe Godinaud"

samedi, janvier 26, 2008

Le café, lieu de radio

J'étais mercredi soir à la SGDL, pour revoir le film de Thierry Compain consacré à Yann Paranthoën. L'Oreille en coin y est mentionnée rapidement par Daniel Mermet, lieu de l'apprentissage radiophonique de celui-ci aux côtés de celui-là.
On y trouve aussi une interview de "Madame Marcelle", qui tenait un bistrot aux abords de Radio France (le café "Chez Antoine", devanture Art Nouveau) qui était le repère des "producteurs". Dans le film, elle raconte qu'elle a quasiment vu grandir toute une génération de gens de radio. Elle se souvient même de l'installation du Centre Pierre-Bourdan dans le quartier, à la fin des années 50.

Yann Paranthoën était le premier à me parler de Madame Marcelle, parmi mes interlocuteurs. Son café était, à 200 mètres de la Maison de la radio, déjà un lieu de radio :
"L’Oreille en coin se terminait souvent au bistrot aussi. Il y a la troisième mi-temps, comme on dit au rugby. Et là aussi, l’émission continue. L’émission n’est pas finie quand on sort du studio. Ça aussi, c’est l’équipe. Avec Claude, on mangeait toujours dans un petit bistrot, qui était un peu l’annexe. Souvent les gens de L’Oreille en coin étaient là, chez Madame Marcelle, un petit café, le café Antoine. Il y avait trois tables. Claude venait toujours là. C’était un lieu où on faisait déjà l’émission. C’est rue Gros. Maintenant c’est devenu un truc un peu snob."

La Café Antoine, au coin de la rue Gros et de la rue La Fontaine, Paris 16e.
(Photo aimablement transmise par Vincent Labaume)

Le film montre une série de photos prises dans le café, et furtivement j'ai reconnu Claude Dominique (c'est bien d'elle que parle à l'instant YP), face au comptoir, en pleine discussion avec la tenancière. Commerçante entrée désormais dans l'histoire de la radio !

Aujourd'hui, j'ai justement remis la main sur un enregistrement qu'on m'a transmis, après la publication du livre. Un fou rire partagé de Claude Dominique et Michel Winock, et qui n'en finit pas ! Ils présentaient ensemble Le Passé Singulier, sur France Inter dans les années 80 (prix de la SCAM 1985). Extrait ci-dessous.


mercredi, janvier 16, 2008

Une idée, une info

Une idée : la radio est un média ancien (à l'âge où la production médiatique est vieille de plus en plus vite), mais c'est encore un art neuf. L'expression artistique de la radio est très loin d'être épuisée.
Une info : dans Charlie Hebdo paru aujourd'hui, Michel Polac parle de Jean Tardieu et du Club d'Essai. Il réagit au livre signé Jérôme Garcin dédié au co-créateur du Masque et la Plume, François-Régis Bastide. L'autre co-créateur étant Polac lui-même, ce qu'il ne se prive pas de rappeler dans sa colonne.

lundi, janvier 14, 2008

Théorème prospectif

La cinéphilie n'existe, depuis si longtemps, que par le fait de la répétition possible de la vision des films. La répétition permet l'analyse, l'obsession, la consommation partagée... Le podcast et autres téléchargements à la carte feront-ils (re)naître, sur le même modèle, une véritable "radiophilie" ?

lundi, janvier 07, 2008

Réassort

Bonne nouvelle : il semblerait que le livre soit à nouveau disponible dans des librairies où, depuis l'après-Noël, il n'était plus...

lundi, décembre 31, 2007

Signes et lancement dans les airs

Dernière journée de cette année qui fut, entre toutes, la plus auriculaire. Devant quelques anciens de l'émission et témoins du livre, dans une salle sombre, j'ai effectué le "lancement" du livre il y a plusieurs jours. En guise de lancement, il s'agissait plutôt d'un lâchage dans les airs, dernière étape de la création. J'ai encore à côté de moi les cartons rassemblant la documentation du livre... Bientôt défintivement transformés en archives.

Petites occurrences. Télérama, dans son dernier numéro, celui de la fin de l'année, a parlé du livre très rapidement dans une petite colonne consacrée aux publications de l'INA. Le livre apparaît aussi dans les pubs pour le "kiosque", nouveau nom de la boutique Radio France (ci-dessous).


Il paraît que les FNAC parisiennes n'ont plus le livre, que Noël est passé par là. C'est tant mieux. J'imagine que les promos diffusées sur France Inter ont aidé à le mettre en avant dans les rayonnages... La signature-écoute au Carré des Bulles (voir note précédente) s'est très bien passée. Si d'autres libraires tombent sur ce blog, sachez que ça m'intéresse toujours de venir échanger autour du livre et du coffret de CD. Bien volontiers !

Enfin, spéciale cass-dédi à Paul Selon, que je ne connais pas, et qui a mis le livre parmi ses préférés dans son profil Facebook. Les époques se rejoignent. Merci Paul, qui que tu sois !


Ci-dessous les dernières promos diffusées sur France Inter lors de ces derniers week-ends, et réalisés par Jean-Claude Ponroy au studio de production de Radio France...




mercredi, décembre 12, 2007

Au Carré des Bulles

"Même sur Air Gabon, je n'ai jamais vu ça !" Parole d'aventurier de L'Oreille en coin. Dimanche, Robert Arnaut devait faire Paris-Brest en avion. Mais arrivé au-dessus de Brest, l'avion (plein de plus de 200 passagers) a été pris dans la tempête et les vents violents qui balayaient la région. Malgré cela, le pilote a tenté plusieurs fois l'atterrissage, dont une dernière qui a amené l'appareil à "50 mètres du sol", selon Robert Arnaut qui m'en a fait le récit le lundi matin. "J'ai vu la terre arriver sur moi comme une bombe", dit-il. "Les enfants pleuraient, les gens étaient paniqués, une femme s'est même évanouie à côté de moi". Finalement, le vol a été détourné sur Rennes. "Une fois l'avion à l'arrêt, sur la piste de l'aéroport de Rennes, pendant 2 minutes, on aurait entendu une mouche voler. Tout le monde était heureux d'être entier, et encore sous le choc."

Robert Arnaut n'était donc pas à l'écoute/ discussion qui était prévue à l'auditorium du conservatoire, à Brest, dans le cadre du Festival Longueur d'ondes. Mais Guy Senaux, oui. Et c'est finalement en partie de ping-ping entrecoupée d'extraits d'émissions plus ou moins longs que s'est déroulée la séance, 1h30 passée à toute vitesse.

Le livre et le coffret son sur la "boutique" (graphiquement refondue) de Radio France, et aussi sur celle de l'INA.

Nouveau rendez-vous : vendredi à 18h, je suis au Carré des Bulles, librairie de Metz (19 rue de la Fontaine), invité par mon camarade François Carré. J'y présente le livre et le coffret, on fera aussi quelques écoutes. Cet établissement qui gagne à être connu vient d'ouvrir, il faut y aller !



Ci-dessous, les trois spots diffusés en ce moment sur France Inter (des versions légèrement plus longues sont aussi diffusées sur France Bleu).